Journée 12

Lundi 15 Décembre 2008

HANDBALL DIVISION 2 M 12E JOURNÉE, BILLÈRE - SAINTES. Comme les saisons passées, les Saintais se sont cassé les dents sur la défense béarnaise. L'occasion de monter sur le podium est ratée

Ils connaissent la chanson

Depuis des années, les rencontres entre Saintes et Billère sont immuables. Un scénario presque écrit d'avance avec un épilogue que les matches successifs ne parviennent pas à altérer. Malgré les bonnes intentions affichées par les Saintongeais, les faits et gestes ne changent pas, gravés dans l'on ne sait quel marbre. Pourtant, d'aucuns espèrent que le cours de l'histoire sportive un jour changera. Simple souhait qui ne s'est pas matérialisé samedi soir au grand désappointement de la délégation maritime.

Une fois de plus, les Saintais ne sont pas parvenus à percer cette muraille béarnaise. Ou peut-être partiellement, sans pouvoir l'user encore moins la démolir. Fébriles dans les uns contre uns, ils ont perdus leurs duels face au gardien Katschnig. Impérial dans son rôle de dernier défenseur à qui tout réussi au point de vous saper le moral. Une fragrance de déjà-vu, mais ça marche. Pavillard et Katschnig dans leur numéro de virtuose à distance ont donné du panache à cette rencontre.

Des tirs importants ratés

Malheureusement la balance a penché du mauvais côté. Les Saintais sont repartis grosjean comme devant et le sentiment du devoir pas très bien accompli. Surtout à la finition, avec une perte de balles conséquente. Les deux équipes ont fait jeu égal (3-3 à la 10e) jusqu'à la dernière bulle d'oxygène (23-23 à la 51e). Puis, c'est dans le money time, une fois de plus que les Saintongeais ont craqué. Malgré un poing rageur de Kiangebeni qui en ramenant son équipe à un but d'écart (26-25 à la 56e) espérait que ses coéquipiers pouvaient enfoncer le clou. En vain.

Les Billérois savent gérer ces fins de rencontre. Dans leur salle, ils sont intouchables. Saintes est tombé, d'autres équipes connaîtront la même sanction. Le coeur des Béarnais est énorme. Il n'est pas prêt de s'arrêter de battre. Entretenu par un désir constant de se sublimer et d'étouffer dans l'oeuf la moindre velléité rivale. « L'issue de cette rencontre aurait pu tourner en notre faveur, ce ne fut pas le cas, souligne Sylvain Kieffer. Nous avons raté les tirs importants. Face à une telle équipe ça se paie cash. C'était l'occasion de s'installer à la 3e place. »

Histoire de détails

Une frustration ressentie par la collégialité saintaise. « Le haut niveau ne pardonne pas la moindre erreur. Nous venons de le vivre, juge Benjamin Dumas. A Billère, il faut réaliser un match parfait sinon la sanction est immédiate. On savait ce qui nous attendait. Ca s'est joué à pas grand-chose, des petits détails ».

Une déception partagée par Kévin Emerit qui préfère mettre en exergue l'excellente prestation de Katschnig, bien protégé par une défense qui est la meilleure du championnat de D2. « Peut-être que nous aurions dû mettre un peu plus de pression sur le porteur du ballon ». Voici venu le temps des regrets.

« Nous n'avons pas su apporter de réponse face à une défense agressive », note François Woum-Woum auteur d'un match très accompli. « Le hand dit-il, c'est un sport simple qui nécessite une bonne défense et un excellent gardien en y ajoutant un soupçon d'agressivité ». En effet, simple à expliquer, simple à retenir.

j'étais au match PAUC-Mulhouse

très très mauvaise 1e mi-temps du PAUC, les individualités de Mulhouse en profite mais le score n'est que de 10-11 à la mi-temps...
et là le PAUC s'est mis à jouer à son niveau pour une victoire très très tranquille (+10 à 15min de la fin)
Pour moi, Mulhouse n'a pas le niveau de D2, car il n'y a rien à part 1 énorme buteur reconnu et 1 gardien à la carrière immense (buteur d'un tir à la hanche à 8m en tant qu'arrière droit alors que Mulhouse était à 1 de moins....)