BEL EFFORT ATTENDU
SCT - Belfort Comme la semaine passée à Besançon, les Tourangeaux devront se montrer sans pitié face à d’autres Franc-Comtois en quête de maintien.
On prend quasiment les mêmes et on recommence… La semaine passée, en déplacement, le SCT (sans Dragic touché au dos) se devait d’enfoncer un peu plus Besançon pour rester dans la course à la montée. Cette fois, à la maison, l’équipe tourangelle (avec Dragic) ne doit pas non plus tergiverser face à Belfort, l’autre formation de Franche-Comté – un peu mieux au classement que son voisin mais pas encore sauvée.
Quasiment la même situation initiale donc, reste à savoir si le scénario sera le même… Et finalement, tout dépendra de la performance des hommes de François Berthier. « On a les clés », répète à l’envie l’entraîneur du SCT. Rien d’irrévérencieux pour les Belfortains. C’est simplement une manière de dire que si les Tourangeaux évoluent à leur niveau, s’appuient sur leurs acquis collectifs et sur leur bonne défense, qui peut venir les chercher. Surtout dans leur salle. « Je sens que tout le monde est concerné, mais en compétition, il faut remettre le couvert chaque week-end. La semaine passée, on a fait le boulot comme il fallait, en tuant assez vite le suspense. Il faudrait refaire la même chose. »
Prendre la rencontre à bras-le-corps, sans retard à l’allumage. Sous peine de donner des espoirs à Belfort. Voilà le danger car les hommes de l’Est restent sur quelques jolies prestations. En plus de leur avoir permis de faire un grand pas vers le maintien, leur dernier succès face à Aix montre qu’ils ont un réel potentiel qui ne demande qu’à s’exprimer. « A l’aller, les Belfortains nous avaient embêtés. C’est une équipe au jeu atypique et qui est en forme. En plus, s’ils gagnent, ce sera considéré comme un exploit. Ils n’ont donc aucune pression. » Autant laisser le lion en cage, par conséquent.
Laisser les lions en cage
D’autant que dans la lutte pour la montée, le SCT a peut-être (on a bien dit peut-être) un bon coup à jouer à l’occasion de cette 22e journée puisque Dijon va à Pontault, que Nancy se rend à Billère et que Cesson se déplace à Mulhouse. « Tant qu’on n’est pas concernés, je veux bien voir des surprises, insiste un brin malicieux François Berthier. Mais il faut d’abord qu’on gagne ! Après, on croisera les doigts… »
Coup d’envoi à 20 h 30 au palais des sports Guy Drut.
Billetterie ouverte à partir de 19 h 30. Tarif : 5 € pour les adultes, 3 € pour les 10-18 ans et pour les étudiants sur présentation d’un justificatif. Gratuit pour les licenciés du club.
Frédéric Launay
la Nouvelle République
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