Angers Noyant

Handball : Angers-Noyant poursuit son recrutement

Nouveau. Après Duchemann et Galliou, Charloton vient de signer pour deux saisons à Angers-Noyant.

Alors qu'ils attendent encore de savoir s'ils seront ou non repêchés en D2, les dirigeants noyangevins enregistrent un nouveau renfort avec l'arrivée de l'arrière gauche Jean-Michel Charloton (Villeneuve-Loubet N1), 34 ans, 1,94 m, 106 kg. Défenseur d'expérience au poste de n°3 (au centre de la défense), le nouvel élément d'Angers-Noyant a beaucoup voyagé. Après ses débuts en région parisienne, il a connu la D1 avec Massy et Nice, la D2 allemande, la D2 française puis la N1. « À chaque fois, il y avait une ambition d'accession pour le club où je signais justifie-t-il, et c'était pas mal à vivre. Jouer en D1, c'était un rêve d'enfant, mais après je voyais plus le côté « mettre le paquet pour monter de division ». Et ça, c'est mon truc. C'est ce qui m'a attiré à Angers. En plus c'est un club avec lequel j'ai déjà été en contact et qui a une belle histoire. Il ne fait pas parler de lui dans l'extra sportif et leur grosse ambition de reconstruire m'intéresse vraiment. » En tout cas l'équipe commence à avoir fière allure. Mais avec six ou sept joueurs nouveaux, Angers-Noyant va devoir faire face au problème du collectif. On sait bien que dans ce genre de situation, il faut un peu de temps avant que les automatismes soient là.

« Cet apport de nouveaux joueurs n'est pas inquiétant en soi car on a à faire à des joueurs qui savent ce qu'est le niveau D2, rassure Laurent Sorin, le directeur sportif. C'est plutôt une donnée à gérer dans notre préparation. Comme ils sont intéressés par le projet, et que dans l'état d'esprit, ça correspond à ce que nous recherchions, je pense que les matches de préparation vont avoir leur pesant d'or. Nous en avons programmés pas mal pour voir ce que l'on est capable de faire. Il y aura le tournoi de Cesson, Lanester à Lanester, le tournoi de Landernau avec au moins quatre matches de haut niveau, et le mardi qui suivra, on jouera Vernon chez nous. Et nous cherchons encore au moins un autre match pour après. »

L'ancien entraîneur noyangevin arbore un grand sourire. « Je suis ravi de voir comme l'équipe se constitue et j'espère que l'on sera en D2, pour l'éthique. Je pense en effet que la prime doit être donnée à la bonne gestion et non pas à l'aventure dans les finances. Tout le monde peut recruter un ou deux joueurs supplémentaires, se maintenir, présenter un trou de 100 ou 200 000 € en fin de saison puis faire appel des décisions de la CNCG. Ce n'est pas sain. »

L'espoir du repêchage est toujours là, et ce serait un bien beau cadeau fait à la nouvelle équipe dirigeante qui ne ménage pas sa peine.