La nouvelle vient de tomber...
L' ESB évoluera en N1 la saison prochaine, le club à été rétrogadé.
Voir article "est republicain"
Stupeur et tremblements !!!
Coup de tonnerre à l'ESB M ! L'appel devant la CNCG ayant été rejeté, voilà les Bisontins rétrogradés en N1. Et l'avenir s'annonce incertain...
BESANÇON. _ L'affaire semblait entendue. Le dossier « D2 » avec la liste des joueurs et autres recommandations financières exigées par la CNCG : tout était en place jusqu'à ce courrier reçu mercredi par Frédéric Girardet dans lequel le nouveau président ententiste apprenait la rétrogradation de l'ESB M en N1. Stupeur dans les rangs !
Plus surprenant, les motifs évoqués (dont certains, semble-t-il, totalement scandaleux) par l'organisme paritaire de gestion, lequel semble ne pas contester les sommes avancées par le staff bisontin mais un manque de professionnalisme au sein du club.
Ce n'est certes pas la première fois (ni la dernière ?) que la CNCG rend des verdicts « surprenants », toujours est-il que c'est la seconde, en cinq ans, qu'elle rétrograde le club bisontin sur tapis vert.
Un simple hasard, sans doute...
Errance politique et sportive
Atterré, le président Girardet a promis de faire appel auprès du CNOSF comme cela avait été recommandé par cette même CNCG une petite semaine plus tôt. Mais le nouveau boss de l'ESB M a tenu à être clair et réaliste : « Même si on fait appel aujourd'hui, on n'aura pas de réponse avant deux mois, délai imparti par le CNOSF pour rendre son verdict. Autant se dire que quoi qu'il arrive, on évoluera en N1 la saison prochaine. » Ce d'autant plus que l'appel est consultatif et que la FFHB est seule habilitée à prendre une décision... Nul doute que le club bisontin paie aujourd'hui ses errements de politique sportive et surtout financière. Chose dont Girardet a fait grief à son prédécesseur, Thierry Dardelin (NDLR : lequel demeure au club pour assurer la transition), mais aujourd'hui c'est tout simplement la pérennité du club qui semble en péril.
Quel avenir ?
La rétrogradation en N1 de l'équipe fanion implique celle de l'équipe réserve en N3, fraîchement promue en N2.
« Un gâchis », selon Girardet. Mais il y a surtout un groupe de joueurs à l'avenir incertain.
« On leur a annoncé qu'ils étaient libres de faire ce qu'ils veulent », glisse Girardet, « mais il y a des contrats et on va tout recalculer d'ici le début de semaine prochaine pour tenter de respecter nos engagements, sachant que le niveau de jeu est la N1... »
Il y a un budget, une masse salariale à rebâtir. Avec sans doute des estimations revues à la baisse. Frédéric Girardet reprend : « La seule certitude que l'on a, c'est que l'on ne peut rien dire tant que l'on n'a pas les chiffres et la situation exacts du club ».
Des jours à venir délicats
Situation qui devrait être connue d'ici mardi prochain, lorsque le président Yves Bailly et Guy Burger auront effectué leur audit.
Mais d'ores et déjà, Girardet s'attend à des jours délicats.
Il espère certes toujours un petit miracle pour voir les choses rentrer dans l'ordre sportif (NDLR : la D2 compte aujourd'hui 11 clubs pour... 14 places), mais redoute des solutions plus extrêmes pouvant aller jusqu'au dépôt de bilan pur et dur.