Jacques Parisot, président du Bauhb, ne l’avait pas caché. Son premier souhait pour 2008-2009 était de trouver une personne acceptant d’être associé à Sam Salami pour diriger l’équipe de D2.
Mis en relation avec Gaël Michaud par l’intermédiaire de Francis Petitjean, le patron du Beex-VA, les deux partis se sont rencontrés une première fois mardi soir, au Phare à Belfort.
Obtenir une dérogation
Hier matin, Gaël Michaud et Sam Salami ont devisé afin de matérialiser leur collaboration, qui pourrait s’officialiser dans les prochains jours.
Pour les férus de handball, Gaël Michaud n’est pas un inconnu dans l’Aire Urbaine. En effet, ce dernier a porté pendant plus de quinze les couleurs du Beex-VA, avant de partir en 2005 pour le Limousin, où il occupait un poste de CTF (Cadre Technique Fédéral) : « Ma mission consistait à intervenir au Pole Hand de Limoges, d’encadrer les équipes de Comité, les sélections régionales, de former les cadres, les arbitres. »
BE1, niveau 4 jeunes, Gaël Michaud prépare actuellement son tronc commun BE2 (qu’il passera la semaine prochaine). « Par rapport au Bauhb, je dois obtenir une dérogation de la FFHB pour valider mon niveau 4 en adultes. Avec l’aval du CTR, cela ne devrait pas poser de gros problèmes, et nous allons avec le Bauhb nous attacher à remplir au plus vite le dossier adéquat afin d’officialiser notre entente. »
Une fois tout en ordre, Gaël Michaud se verra proposer un contrat d’un an : « J’apporte mes diplômes avec une mission bien définie d’encadrement sur les compétitions de l’équipe de D2, et d’assurer les entraînements communs entre la réserve du Bauhb et le club du Beex-VA pour assurer une montée rapide en N3. »
Une expérience motivante
La motivation ne manque pas pour ce jeune entraîneur, qui pourrait trouver à Belfort les conditions idéales pour une première expérience à ce niveau de compétition : « A 28 ans, je serais sans doute l’un des plus jeunes en D2. A moi d’apporter aux joueurs, mes connaissances du haut-niveau, mes idées. Je pense ainsi que la D2 n’échappe pas à la professionnalisation du sport. Il faut donc individualiser le travail des joueurs, harmoniser le staff afin de donner les moyens au groupe d’être performant. Être au Bauhb, c’est vraiment une expérience motivante. »